La potentialité subversive du langage dans la pratique des arts vivants - é(cri)re le corps-déchet

2018 
Mon corps d’artiste-chercheur en art vivant, qui se sent enferme dans la conception d’un monde-machine regi par le marche et la publicite, une societe « de la consommation de soi » comme le dit Quessada (1999), tente de trouver des possibilites d’evasion de ce monde-prison, des possibilites de renverser son ordre marchand par la conscience des structures profondes du langage telle qu’elles s’articulent au sein de ma pratique des arts du vivant. J’ai choisi d’abord d’explorer mon champ d’action sur mon corps-dechet au coeur de ma biographie, que j’ai voulu penser a la croisee d’auteurs qui me traversent et m’influencent. A travers l’ecriture d’un journal d’alternance et l’elaboration d’un texte pour la scene qui s’intitule Oh Happy Days, j’ai tente de trouver des facons singulieres de bouleverser ma perception de la realite et celle du public, par la mise en place d’une dramaturgie de l’experience de la crise, afin d’interroger les potentialites subversives du langage, telle une sorte de « peste purificatrice » comme le souhaitait Artaud (1978) pour son theâtre de la cruaute.
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