The menstrual cycle is now thought to be mainly determined by the ovary itself, which sends various signals to the pituitary and the hypothalamus. The hypothalamus is an autonomous pacemaker, with a pulse frequency that is modulated by ovarian signals; in turn, it is indispensable to ovarian function. In women, the ovarian cycle produces a single mature oocyte each month from puberty to menopause. This follicle is rescued from atresia, the genetically controlled ovarian apoptosis (or "programmed cell death"), involving 99.9% of the follicles. Follicular growth and maturation are mostly independent of gonadotropins from the stage of primordial to antral follicles. A complete intraovarian paracrine system is implied in this gonadotropin-independent follicular growth and in the modulation of the action of gonadotropins in the ovary. Follicle-stimulating hormone (FSH) allows the rescue of a minority of follicles from atresia and is indispensable only for the final maturation of the preovulatory follicle during the follicular phase of the cycle. Luteinizing hormone (LH) is responsible for the final growth of the dominant follicle in the late follicular phase. the induction of ovulation during the LH peak, and the survival of the corpus luteum during the luteal phase. The cyclical variations of gonadotropins are under the control of ovarian steroids (estradiol and progesterone) and peptides (inhibins). The cycle length is determined by the duration of terminal follicular growth and by the fixed life span of the corpus luteum. The ovarian cycle can be monitored as well at the level of target tissues of steroids, such as the endometrium. In fact, the endometrial maturation is synchronized to follicular development, and this synchronization is indispensable for successful implantation of the embryo. The improving knowledge of follicular and endometrial physiology will allow the development of new treatments of infertility, the design of new contraceptive techniques, and a better tolerance of treatments using sex steroids.
Cet article présente les retombées d’une intervention-recherche mettant en place un cadre de discussion sur les situations de travail vécues par les directions d’école primaire. Ancrée dans une perspective culturelle et historique du développement humain, l’intervention accompagne 16 directions d’école primaire françaises dans l’expression de leur expérience du travail en prenant appui sur la technique de l’instruction au sosie. Les données d’étude concernent un cycle d’instruction au sosie conduit avec ces directions d’école et une réunion en présence de leurs supérieurs hiérarchiques. Les situations de travail analysées lors du cycle d’instruction au sosie se rapportent au travail avec les familles et les partenaires (personnel des mairies, parents d’élèves, personnes inspectrices) jugé problématique par ces directions. Les résultats montrent que l’expression de l’expérience du travail permet aux directions d’école de redéfinir l’activité de travail aux prises avec des questions éducatives; ils mettent également en avant la manière dont les discussions sur les situations de travail problématiques sont développées avec les personnes supérieures hiérarchiques pour ouvrir des pistes de transformation des organisations éducatives.
Cet article s’appuie sur une recension d’écrits scientifiques analysant les formes de travail collectif impliquant les directions d’établissement scolaire, comme les communautés d’apprentissage, les communautés de pratique, la Lesson Study. Les résultats mettent en avant l’enjeu des formes de travail collectif, leurs modalités et les visées du travail collectif ainsi que les retombées sur le développement professionnel. Les formes de travail collectif tendent à favoriser une meilleure compréhension de la posture de leader, un accroissement de la réflexivité collective et un pouvoir d’agir sur les organisations du travail. La recension permet d’envisager de nouvelles perspectives de recherche pour étudier en particulier le travail collectif comme source du développement du rapport subjectif au travail des directions d’école primaire françaises.
Le concept de modulateur selectif du recepteur des estrogenes est ne de la complementarite de la medecine clinique empirique et de la recherche fondamentale (pharmacologie, biologie moleculaire, cristallographie). Le premier SERM utilise a ete le clomiphene (CLOMID®) , inducteur de l'ovulation dont le mecanisme d'action est un effet antiestrogenique au niveau hypothalamohypophysaire. Le tamoxifene, initialement defini comme un antiestrogene, est largement utilise dans les cancers hormonodependants (cancer du sein en particulier). La decouverte des effets estrogeniques sur l'uterus (responsables de cancers de l'endometre) de ce compose a ete l'une des premieres etapes du concept de SERM. La connaissance de plus en plus perfectionnee du mecanisme d'action des estrogenes (en partie grâce aux SERMs d'ailleurs) permet actuellement le developpement de cette nouvelle classe therapeutique. L'enjeu economique enorme que represente le traitement hormonal substitutif de la menopause a oriente la quete du SERM ideal vers une molecule estrogenique (et donc benefique) du point de vue osseux, metabolique et cardiovasculaire, et antiestrogenique (et donc non deletere) du point de vue mammaire et uterin. L'autre grand axe de recherche et de developpement est le traitement hormonal du cancer du sein, en prevention secondaire et primaire. Le principal probleme dans ce domaine actuellement est la resistance de certains cancers mammaires au tamoxifene. Les composes actuellement disponibles sont des derives non steroidiens, dessines et/ou selectionnes en fonction de leur profil pharmacologique. Les seuls composes commercialises en France sont le tamoxifene (Novaldex®, Kessar®, Oncotam®, Tamofene®) et le raloxifene (Evista®). Le terme de SERMs correspond en general a ces derives. Autour de ce developpement pharmaceutique, il faut considerer la famille des SERMs comme l'ensemble des molecules capables de lier les recepteurs alpha et beta des estrogenes, et d'avoir sur eux un effet agoniste, agoniste partiel ou antagoniste, ceci de maniere eventuellement tissu-specifique. Cette famille s'etend donc de l'estradiol aux antiestrogenes steroidiens purs, quel que soit le tissu considere (tels que l'ICI 164,384 et l'ICI 182,780 pour ne citer que les deux composes les plus etudies), en passant par les derives non steroidiens evoques plus haut, mais aussi par les estrogenes environnementaux tels que phyto-estrogenes et produits industriels (detergents, pesticides organochlores). Enfin, la tibolone (commercialisee sous le nom de Livial®) est un derive de la 19nortestosterone dont le metabolisme genere trois composes d'activite distincte, et de metabolisme tissu-specifique, lui conferant, en fonction de l'organe cible, des activites estrogeniques, progestatives ou androgeniques. Elle peut donc etre consideree comme un SERM au sens large. Enfin, des alternatives aux modulateurs des recepteurs, permettant essentiellement une diminution de synthese des estrogenes, sont actuellement a l'etude dans le traitement du cancer du sein.