Institution et destitution du temps social : socioanthropologie du temps institué et des contre(-)temps révolutionnaires

2019 
Cette these porte sur la question du temps social comme enjeu strategique pour les communautes revolutionnaires metropolitaines en France a partir de l'etude de trois d'entre elles localisees a Caen, Rennes et Nantes. Ce travail s'attache a montrer les processus historiques d'institution du temps social et les tentatives visant sa destitution. Il s'engage par un retour epistemo-methodologique sur la constitution de la sociologie a partir d'une discussion entre Durkheim et Marx. Nous defendons l'hypothese selon laquelle la discipline se constitue davantage comme une science de l'ordre visant la stabilisation des institutions, puis avec d'autres auteurs nous essayons de degager les voies d'une sociologie de la destitution qui assume une politique d'intervention. Partant, nous nous employons dans un premier temps (partie 2) a mener une sociologie critique classique basee sur une approche sociohistorique de la domination, en l'espece une histoire de l'institution du temps social a partir d’une etude du travail, de la vie quotidienne, des rapports de pouvoir. Dans les parties 3 et 4 nous proposons une socioanthropologie de formes-de-vies communistes œuvrant a la fois dans la lutte contre le temps social institue (contretemps revolutionnaires, dimension negative) et affirmant un rapport au temps partant des usages (contre-temps revolutionnaires, dimension positive). L’objectif de cette these est de monter la facon dont un horizon post-capitaliste s’experimente ici et maintenant, la facon dont il prend en charge ou non la question de la domination du temps social institue, la facon, aussi, dont il est reprime.
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