Contrôler et limiter la dispersion des produits radioactifs des centrales électronucléaires en cas d'accident

2014 
Resume Nous examinons le role des differences physiques, chimiques et physicochimiques entre les consequences des accidents de centrales electronucleaires – designees EN dans la suite – et les accidents majeurs des grands equipements technologiques a hauts risques (extraction, raffinerie et transport du petrole, grande chimie, lancer de navette spatiale, aviation, mines, chemin de fer a grande vitesse, etc.) afin de pouvoir borner dans l'espace et dans le temps, leurs graves consequences sur les societes humaines, voisines ou non. Nous identifions les substances contenant des noyaux radioactifs dangereux lors de ces accidents nucleaires majeurs des centrales EN et cherchons a diminuer et controler les causes de leur diffusion dans l'atmosphere, les sols, les eaux continentales et maritimes. Nous proposons des voies de recherche scientifique conduisant a des solutions pour ce faire, et en particulier : A. diminuer, autant que faire se peut, les durees d'irradiation des combustibles nucleaires, et apres leur sortie du cœur du reacteur, en extraire les noyaux radioactifs litigieux ; B. concevoir des reacteurs de puissance dont les combustibles nucleaires seraient des liquides qui se verraient frequemment (et meme continuellement) soutires du cœur du reacteur. Les corps radioactifs litigieux seraient alors extraits par voie chimique et le fluide combustible purifie renvoye dans le cœur ; C. separer, plus radicalement, le circuit du fluide combustible et le circuit du fluide caloporteur, ce dernier pouvant alors ne plus etre radioactif, ce qui simplifie considerablement sa conception, son fonctionnement et son demantelement ; D. utiliser un combustible de numero atomique plus petit que celui de l'uranium ou du plutonium, comme le thorium. Les cycles de combustibles des actinides a numeros atomiques Z (nombre de protons) et A (nombre de nucleons) eleves conduisent, par captures successives de neutrons, a des noyaux pair–pair sujets aux fissions spontanees, donc a des emissions de neutrons lors de ces fissions, meme quand la reaction nucleaire en chaine est arretee. Les emissions de neutrons sont un des dangers majeurs et exigent des installations de radioprotection difficiles a realiser. Une voie de perfectionnement des concepts A, B, C est de partir d'un combustible de numero atomique plus petit que celui de l'uranium ou du plutonium, comme le thorium. Cela constitue le concept D etudie ici. Il se trouve qu'une partie substantielle de ces quatre voies de recherche a ete etudiee dans d'autres contextes, depuis un demi-siecle. Ce qui peut en etre utilise ici est precise, avec les prolongements de recherche necessaires.
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