Cas d’encéphalite limbique auto-immune à expression clinique catatonique

2018 
Contexte L’encephalite limbique se caracterise par l’association de troubles de la memoire, d’epilepsie et de troubles psychiatriques de survenue aigue ou subaigue (Cartalat-Carel et al, 2008). Cas clinique Une femme de 46 ans est admise pour une catatonie severe associee a un syndrome confusionnel et des hallucinations visuelles et acousticoverbales. Antecedents arthralgies recentes, un syndrome depressif sans element psychotique, un psychotraumatisme et une hypothyroidie traitee. Plusieurs traitements sont instaures successivement mais sans efficacite : benzodiazepines a fortes doses, neuroleptiques, thymoregulateurs, antidepresseurs et sismotherapie. Bilan complementaire Un bilan exhaustif d’organicite est effectue. Une auto-immunite est retrouvee dans le serum : Anticorps (AC) Anti-Thyroperoxydases H 61 UI / ml (N Discussion Devant un tableau psychiatrique chimioresistant avec des elements confusionnels, le diagnostic d’encephalite limbique doit etre suspecte rapidement. Les symptomes psychiatriques masquent souvent les troubles neurologiques et il n’existe pas de tableau psychiatrique pathognomonique (Kayser et al, 2010, Didelot & Honnorat, 2009). L’IRM cerebrale normale et la negativite des AC analysables dans le LCR n’ecartent pas ce diagnostic (Graus et al, 2016).
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