503 - Bilan de dépistage par IRM spécifique de la raréfaction des deutoneurones visuels annonciatrice de glaucome.

2009 
Introduction La connaissance acquise en degenerescence neuronale des voies optiques intracrâniennes dans le glaucome ne laisse plus discuter l’interet de leur exploration par IRM, des le stade precoce de la maladie. L’IRM, des 1,5 T., est la seule methode qui isole les 2° et 3° neurones visuels dans leur trajet jusqu’au cortex calcarin. Materiels et Methodes 1.100 (environ) examens IRM cephaliques, en situation de glaucome, sont realises a champ magnetique de 1,5 puis 3 T., dans la periode 1994-2008. Les plans de coupe sont specifiquement orientes sur l’etude des voies optiques intra-orbitaires, intracanalaires et intracrâniennes (cisternales, chiasmatiques et tractales). La multiplication des plans d’orientation est necessaire (PNO, PNOTO, PTO, perpendiculaire au PNO) pour s’adapter aux trajets des structures et s’affranchir d’erreurs (effets de volume partiel). Resultats L’observation anatomique (resolution = 0,75 mm) apporte 5 faits : 1. Le calibre des tractus optiques, du chiasma puis des nerfs optiques est reduit (« atrophie »). De 2,5 mm (moyenne) par contingent neuronal normal (1,5 million d’axones), la largeur se reduit a 1 mm ou moins en situation de glaucome. 2. La topographie de l’atteinte, toujours bilaterale, est d’abord posterieure (tractus ou chiasma), respectant longtemps la tete du nerf optique. 3. Le signal structural apparait eleve en T2. 4. La nature de cette anomalie varie avec le temps (poussees). 5. La neurotractographie quantifie la rarefaction, avec ou sans trouble du spectre SRM. Discussion Cette rarefaction axonale, « atrophie morphologique » progressive, avance de maniere retrograde, des noyaux genicules puis du chiasma vers la tete des nerfs optiques. L’analyse volumique de ces structures doit donc preceder le comptage anterieur en OCT ou SLO. Les hypersignaux traduisent la « souffrance » aigue ou chronique des axones (neuropathie), annonciatrice de leur degenerescence. La neuro-tractographie prouve et comptabilise la rarefaction axonale, comme l’alteration SRM suit l’alteration metabolique. Conclusion Il y a quelques annees, ces resultats apparaissaient « decales ». Aujourd’hui confirmes, ils concordent exactement avec les recherches en degenerescence axonale du glaucome. Ils pourront servir de support aux essais therapeutiques (neuroprotection, neurotransplantation de cellules souches, p. ex.).
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