Suivi post-fracturaire : faut-il éduquer les patients plutôt que les médecins ? L’étude PREVOST, un essai contrôlé randomisé

2016 
Introduction Alors que les fractures osteoporotiques predisposent a de futures fractures et une surmortalite, seule une minorite est prise en charge de maniere adequate. Nous avons evalue l’impact d’un programme de prevention secondaire centre sur la patiente sur l’instauration d’une prise en charge adaptee apres fracture de faible intensite du membre superieur. Methodes Nous avons realise un essai controle randomise multicentrique en ouvert portant sur 436 femmes âgees de 50 a 85 ans, venues consulter pour une fracture osteoporotique du radius ou de l’humerus, dans 21 hopitaux en Rhone-Alpes. L’intervention consistait en une information orale et ecrite par un coordonnateur centralise sur les fractures de fragilite et l’osteoporose, une incitation a consulter son medecin traitant pour un suivi post-fracturaire et une prevention de l’osteoporose. Le groupe temoin a recu les soins habituels. Le critere de jugement principal etait la prescription d’une mesure de densite minerale osseuse (DMO) et/ou la prescription d’un traitement a six mois. Resultats A six mois, la proportion de femmes ayant initie une prise en charge post-fracture adaptee etait de 53 % dans le groupe intervention contre 33 % dans le groupe controle (adjOR 2,35 ; 95 % CI [1,58–3,50], p p  = 0,015), et diminuait avec l’âge (adjOR : 0,76, 95 %CI [0,61 ;0,96], p  = 0,020). Dans le groupe intervention, 50 % des femmes avaient une prescription de DMO contre 33 % en soins habituels (adjOR : 2,10, 95 % CI [1,41–3,11], p p Conclusion Un programme de prevention centre sur la patiente avec un coordinateur dedie ameliore de maniere significative le suivi post-fracturaire.
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