La contribution des conservateurs à la longue survie des organisations fascistes d’Adrien Arcand. Un élément d’explication

2015 
De 1929 jusqu’a sa mort en 1967, Adrien Arcand assume la direction de l’Ordre patriotique des goglus (1929-1934), du Parti national social-chretien (1934-1938) et du Parti de l’Unite nationale du Canada (1938-1940, 1947-1958, 1965-1967). Pendant ce temps, il publie plusieurs journaux, dont Le Goglu (1929-1933), Le Miroir (1929-1933), Le Chameau (1930-1932), Le Patriote (1933-1938), Le Fasciste canadien (1935-1938), Le Combat national (1938-1939), L’Unite nationale (1953-1958) et Serviam (1965-2001). Pour financer ses medias et ses mouvements politiques constamment deficitaires, Arcand se comporte comme un veritable mercenaire en rendant deux sortes de services aux conservateurs qui consentent a lui verser des subsides. Il leur offre en tout premier lieu ses talents d’editorialiste en soutenant constamment leur politique dans ses journaux. Il demande, en second lieu, a ses disciples fascistes de militer en faveur de leur parti politique lors des campagnes electorales. C’est en concluant ce genre d’accords avec les principaux tenors du Parti conservateur du Canada et de l’Union nationale qu’Adrien Arcand a pu mener en toute impunite sa campagne antisemite et fasciste pendant plus de trente ans.
    • Correction
    • Source
    • Cite
    • Save
    • Machine Reading By IdeaReader
    0
    References
    0
    Citations
    NaN
    KQI
    []