Nouvelles lectures et écritures des mondes en mouvement

2017 
Le geographe n’est plus le savant du Petit Prince de Saint Exupery, decrivant des « geographies qui ne se demodent jamais ». C’est un observateur desoriente qui sait que ses cartes evoluent vite et qui s’interroge sur les dynamiques en cours et sur les modes d’observation et de representation possibles. Il doit changer de regard, prendre en compte la dimension temporelle, passer a une approche « chronotopique », imaginer de nouveaux outils et protocoles d’observation et de collecte de donnees, integrer des approches sensibles in vivo, mobiliser les donnees numeriques, concevoir d’autres representations et analyses des espaces et des temps des individus, des groupes, des organisations et des territoires. Il doit acquerir de nouvelles competences, s’associer a d’autres disciplines, et mobiliser d’autres acteurs comme les artistes et les usagers. La carte n’appartient definitivement plus aux seuls geographes. C’est une chance pour une discipline en mutation. C’est un defi en termes d’innovation ouverte pour celles et ceux qui participent a cette fabrique permanente des representations et des imaginaires. C’est un enjeu d’intelligence collective et d’imagibilite pour nous qui souhaitons saisir la complexite de nos milieux pour bien vivre et habiter les espaces et les temps de la terre.
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