3121 Quoi de neuf dans l’imagerie du cancer de la prostate en 2004

Objectifs pedagogiques Faire le point sur l’etat de l’art avec ses incertitudes et les perspectives des derniers perfectionnements technologiques pour le diagnostic et le bilan d’extension du cancer de la prostate. Resume L’imagerie du cancer de la prostate est dominee par les techniques endocavitaires. L’augmentation du nombre de prelevements, l’injection de produit de contraste et l’utilisation du Doppler ont ameliore des performances diagnostiques des biopsies echoguidees. Le role de l’IRM dans le bilan d’extension est bien etabli. Son utilite comme examen de diagnostic, en particulier en cas d’une premiere serie de biopsies negatives pour localiser la seconde serie de prelevements, vient d’etre demontree pour les cancers anterieurs. L’aspect du cancer est variable, fonction de la differentiation glandulaire. Les performances de l’IRM sont optimales, dans cette premiere etape diagnostique, avec l’injection de produit de contraste en sequences dynamiques. La spectroscopie couplee a l’analyse de l’image devrait permettre d’une part une meilleure detection du cancer quelle qu’en soit la localisation et d’autre part d’en predire l’agressivite. Pour l’extension ganglionnaire, des produits de contraste specifiques du systeme reticulo-endothelial ont des premiers resultats encourageants en terme de sensibilite. Conclusion L’IRM est preponderante comme examen de suspicion diagnostique, dans le bilan pre-therapeutique et le suivi post-therapeutique.