Traitement des kystes, tumeurs et pseudotumeurs bénignes des maxillaires

2008 
Resume Tres dissemblables sur les plans etiopathogenique, diagnostique et evolutif, les kystes, tumeurs et pseudotumeurs benignes des maxillaires presentent pourtant des points communs, dont celui de requerir un traitement chirurgical des lors qu’ils se caracterisent par une surinfection ou encore une nette augmentation de volume a l’origine de repercussions fonctionnelles, de comblement des cavites naturelles, de disgrâces morphologiques et de risque fracturaire. Un prelevement biopsique de premiere intention est le plus souvent un geste inutile et deplace en raison des risques de dissemination tumorale et des reactions inflammatoires deleteres pour l’exerese ulterieure et le diagnostic anatomopathologique ; il peut etre de plus source d’erreur, puisqu’une bonne etude anatomopathologique requiert un examen macroscopique, microscopique, voire ultrastructural de la totalite de la piece d’exerese. La decouverte et l’identification de la lesion impliquent une authentique reflexion diagnostique basee sur des arguments cliniques et iconographiques : l’âge du malade, l’evolutivite du processus, l’etude radiographique qui precise le siege, les rapports de la lesion avec les structures avoisinantes (dents, sinus maxillaire ou nerf alveolaire inferieur), le caractere uni- ou plurifocal de la lesion, et surtout son extension au sein de l’os dont les corticales (ces dernieres, precisees par des incidences adaptees, peuvent demeurer epaisses ou au contraire etre progressivement laminees, puis effacees). Cette reflexion diagnostique permet le plus souvent d’opter pour une solution therapeutique conservatrice dans l’attente des certitudes anatomopathologiques. A l’extreme, une lesion volumineuse peut ne rester contenue que par un manchon conjonctivoperioste, relativement resistant. A cet egard, il serait deraisonnable pour le chirurgien de ne s’appuyer que sur le seul argument d’une solution de continuite corticale ou d’une extension tumorale pour poser l’indication d’une chirurgie interruptrice delabrante. Chacune des deux methodes d’exerese, conservatrice ou radicale, possede ses indications propres et evidentes. En revanche, tout l’interet de l’expose des indications therapeutiques reside dans la revue des situations cliniques ou les deux methodes sont confrontees sous l’unique arbitrage de l’experience du praticien.
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