L'"époque " de la finitude après l'achèvement de la métaphysique selon Nietzsche et Heidegger

2004 
La metaphysique demeure incapable de penser la finitude parce qu'elle envisage l'homme d'emblee comme une negativite par rapport a Celui qui le depasse infiniment – Premier Moteur, Substance, causa sui, etc. Avec Nietzsche et Heidegger, ce rapport s'inverse et la finitude est eclairee positivement parce qu'elle devient premiere dans l'ordre des " choses ", a la fois ontologiquement et chronologiquement. Finitude et solitude definissent desormais les lois ontologiquement legislatrices de la nature humaine. C'est l'abandon du logoV au profit d'une langue " poe(ma)tique " qui permet d'abord d'articuler ce " renversement ", ce " saut ", ce " tournant " dans et de la pensee. Avec la finitude cependant, sont devoilees des " experiences de partage ", qui introduisent paradoxalement une rupture de finitude. Cette transcendance renouvelee impose une reflexion qui se situe en deca du principe d'individuation, et que Nietzsche et Heidegger recapitulent respectivement sous les notions de " Sacre " et de " Dionysiaque ".
    • Correction
    • Source
    • Cite
    • Save
    • Machine Reading By IdeaReader
    0
    References
    0
    Citations
    NaN
    KQI
    []