Les nouvelles pneumopathies interstitielles liées aux thérapies ciblées et immunothérapies

2016 
Resume Les chimiotherapies ont un index therapeutique faible et sont pour la plupart a risque de Pneumopathie interstitielle medicamenteuse. Les nouveaux traitements anti-cancereux ont pour but d’etre plus efficaces et moins toxiques. Toutefois, les therapies ciblees et immunotherapies ne sont pas denuees de toxicite notamment pulmonaire. Les inhibiteurs de l’EGFR sont a risque de pneumopathie interstitielle medicamenteuse dans 0,6% a 2,2% des cas, d’emblee severe avec une mortalite de 30%. Le crizotinib, inhibiteur d’ALK, est responsable de pneumopathies interstitielles medicamenteuses se presentant sous deux formes : une forme severe apparaissant precocement et une forme pauci symptomatique plus tardive et de meilleur pronostic. Le bevacizumab, anti VEGF, induit rarement une pneumopathie interstitielle. Le nivolumab, le pembrolizumab (anti-PD1) et l’ipililumab (anti-CTL4) sont egalement pourvoyeurs de pneumopathie interstitielle medicamenteuse. Quelques cas de syndrome de detresse respiratoire aigue ont ete decrits avec le nivolumab et l’ipililumab. La prise en charge repose, selon le grade de severite de la pneumopathie, sur l’arret du medicament responsable, la corticotherapie et/ou les immunosuppresseurs.
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