Évolution structurale et thermique des Calédonides d’Écosse
2018
Les prismes collisionnels ductiles sont classiquement decrits par analogie aux prismes frictionnels superficiels, avec des deformations localisees et en sequence, s’enracinant sur un niveau de decollement basal. Cependant, puisqu’ils se construisent sous la transition cassant-ductile ils impliquent aussi des deformations ductiles distribuees a toutes les echelles. L’accretion des differentes unites pourrait donc etre significativement differente. Pour documenter l’evolution d’un prisme ductile il faut donc etudier finement l’evolution thermique de chaque unite et des zones de cisaillement qui les separent pour comprendre comment elles s’accretent au prisme. La presente etude prend pour support l’exemple typique du prisme Caledonien des Highlands et se propose d’utiliser une panoplie d’outils de thermochronologie haute temperature comme la methode U-Pb sur apatite, en soulignant l’apport de la datation SIMS pour la detection fine de populations d’âge dans des terrains polymetmorphiques associee a la methode eprouvee de datation 40Ar/39Ar sur micas. Les resultats U-Pb sur apatite et 40Ar/39Ar sur muscovites montrent que le refroidissement a l’echelle du prisme se produit vers 415-400 Ma. Les resultats des datations 40Ar/39Ar montrent egalement que les zones de cisaillement majeures dans le prisme ont des activites diachrones. La zone de cisaillement de Naver semble jouer dans des conditions > 500 C seule, et tot dans l’histoire du prisme, alors que les cisaillements de Ben Hope et du Moine semblent jouer de facon concomitante de 440 Ma a 415 Ma, avant la localisation complete de la deformation sur le Moine, et le refroidissement general et uniforme du prisme.
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