Why women are dying from unsafe abortion : narratives of Ghanaian abortion providers : original research article

2013 
In Ghana, despite the availability of safe, legally permissible abortion services, high rates of morbidity and mortality from unsafe abortion persist. Through interviews with Ghanaian physicians on the front lines of abortion provision, we begin to describe major barriers to widespread safe abortion. Their stories illustrate the life-threatening impact that stigma, financial restraints, and confusion regarding abortion law have on the women of Ghana who seek abortion. They posit that the vast majority of serious abortion complications arise in the setting of clandestine or self-induced second trimester attempts, suggesting that training greater numbers of physicians to perform second trimester abortion is prerequisite to reducing maternal mortality. They also recognized that an adequate supply of abortion providers alone is a necessary but insufficient step toward reducing death from unsafe abortion. Rather, improved accessibility and cultural acceptability of abortion are integral to the actual utilization of safe services. Their insights suggest that any comprehensive plan aimed at reducing maternal mortality must consider avenues that address the multiple dimensions which influence the practice and utilization of safe abortion, especially in the second trimester. Au Ghana, en depit de la disponibilite des services d'avortement surs et autorisees par la loi, des taux eleves de morbidite et de mortalite suite a des avortements persistent. Grâce a des entrevues avec des medecins ghaneens qui jouent un role important dans la dispensation de services d'avortement, nous commencons a decrire les principaux obstacles a l'avortement sans risque generalise. Leurs histoires illustrent l'impact potentiellement mortel que la stigmatisation, les contraintes financieres, et la confusion en ce qui concerne la loi sur l'avortement ont sur les femmes ghaneennes qui recherchent l'avortement. Ils postulentque la grande majorite des complications de l'avortement graves se posent dans le cadre de tentatives clandestines ou autoinduites du deuxieme trimestre, ce qui suggere que la formation de plus grand nombre de medecins pour pratiquer un avortement du second trimestre est une condition prealable a la reduction de la mortalite maternelle. Ils ont egalement reconnu qu'un nombre suffisant des dispensateurs de services d'avortement autonomes est une etape necessaire mais non suffisante a la reduction du deces occasionne par l'avortement dangereux. Plus exactement, une meilleure accessibilite et acceptabilite culturelle de l'avortement font partie integrante de l'utilisation reelle des services non dangereux. Leurs points de vue donnent a penser que toute tentative globale visant a reduire la mortalite maternelle doit envisager des voies qui s'adressent aux multiples dimensions qui influencent la pratique et l'utilisation de l'avortement medicalise, surtout dans le deuxieme trimestre.
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