Doses de GH en fonction du sexe chez des patients adultes déficitaires en GH (GHDA) : données en vie réelle du Registre français
2017
Introduction Les femmes deficitaires en GH necessiteraient des doses de GH plus elevees [1] . Qu’en est-il en vie reelle ? Methode Registre francais de GHDA traites par Norditropine ® . Suivis prospectif pendant 5 ans. Les patients etaient dits naifs en absence d’un traitement 6 mois avant l’inclusion. Resultats Trois cent vingt-huit patients (129 naifs) ; âge moyen 49,2 ans ; 180 femmes dont 40 % naives. Cent quarante-sept (81,7 %) femmes avec un deficit gonadotrope traite. A l’inclusion, dose GH dans la population naive de 0,20 mg/j, similaire chez les femmes [0,2 ; 0,6] et les hommes [0,2 ; 0,3] et IgF-1 (SDS) −2,20 [−3,20 ;−1,30]. Des la premiere annee et jusqu’a la fin du suivi, les doses medianes (mg/j) pour les femmes naives etaient plus elevees que celles des hommes (1 re a : 0,40 vs 0,30 ; 2 e a : 0,50 vs 0,30 ; 3 e a : 0,50 vs 0,39 ; 4 e a : 0,50 vs 0,37 ; 5 e a : 0,60 vs 0,40). Il etait observe la meme tendance dans la population feminine non naive avec une dose mediane a l’inclusion et en fin de suivi de 0,40 vs 0,30 pour les hommes non naifs. Conclusion En pratique clinique les medecins francais prescrivent des doses de GH plus elevees pour les femmes deficitaires en GH, toutefois la dose a l’initiation reste comparable dans les deux sexes. Les donnees du registre sont concordantes avec les donnees des etudes observationnelles.
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