Criblage toxicologique : comparaison de résultats obtenus par chromatographie en phase gazeuse–spectrométrie de masse (CG–SM)/par chromatographie liquide–spectrométrie UV à barrette de diodes–spectrométrie de masse (CL–UV/BD–SM) vs. chromatographie liquide–trappe ionique (CL–SMn)

2016 
Objectif Comparer les resultats obtenus en toxicologie hospitaliere entre deux approches de criblage systematique par CG–SM (urine)/CL–UV/BD–SM (plasma) et CL–SMn. Description La necessite d’elaborer des strategies generiques pour cribler et/ou quantifier de nombreux composes dans les laboratoires de toxicologie demeure un defi. Les matrices les plus courantes pour effectuer ces recherches sont le plasma et les urines. Le plasma presente l’avantage de refleter a un instant donne les xenobiotiques et leurs metabolites presents dans l’organisme. L’urine est une matrice non invasive, de collecte facile et obtenue avec un volume compatible avec une recherche de composes aux proprietes differentes. Nous nous interesserons aux premiers resultats de criblage obtenus sur des patients admis en reanimation medicale par deux strategies complementaires : la CG–SM ou la CL–UV/BD–SM, methodes de reference et la CL–SMn (Toxtyper ® ). Methodes Apres extraction sur support solide (SPE) off-line , les extraits plasmatiques ont ete analyses par CL–UV/BD–SM et par le Toxtyper ® . Pour la CL–UV/BD–SM, l’identification repose sur l’association temps de retention–spectre UV–spectre MS. Le spectre UV des molecules est alors compare a une banque de spectres. La presence des ions (m/z) pseudomoleculaires obtenus par un detecteur simple quadripole apres electrospray positif/negatif confirme ou non la presence des xenobiotiques. A partir de l’urine, deux extractions en milieu acide et basique sont realisees. Apres une preparation d’echantillon par SPE et/ou extraction liquide-liquide (LLE) et evaporation de la phase organique, les extraits sont repris par du methanol et injectes. La CG–SM est un simple quadruple operant en mode scan. Chaque spectre est compare a une bibliotheque specifique. Pour la CL–SMn (Toxtyper ® ), l’identification repose sur le couple temps de retention–spectre SM (SM, SM/SM, SM3). Les resultats sont compares a une bibliotheque dediee (Bruker Toxtyper 2.0). Resultats Pour chaque patient admis en reanimation, un criblage toxicologique systematique est mis en œuvre dans le but d’obtenir un bilan analytique initial. Les resultats obtenus apres analyse d’une cinquantaine d’extraits plasmatiques et urinaires par le systeme Toxtyper ® montrent une tres bonne concordance avec ceux obtenus en CL–UV/BD–SM et CG–SM. Les principales substances impliquees dans le tableau d’intoxication (benzodiazepines, cardiotoxiques, β-bloquants, antiepileptiques, amphetamines, opiaces, cathinones) et/ou administrees pendant la prise en charge (anesthesiques, vasoconstricteurs) sont retrouvees. Discussion et conclusion Au laboratoire, une strategie couplant CL–UV/BD–SM est mise en œuvre qui permet de rendre des resultats plasmatiques aux services cliniques 24 h/24 7 j/7 en moins de 90 minutes. Pour l’urine, la technique de reference reste la CG–SM car il existe depuis de nombreuses annees des bases de donnees importantes. L’avenement de strategies CL–SM haute resolution est prometteuse mais encore couteuse. D’autres approches CL–SM couplant de la CL a une detection par spectrometrie de masse de type trappe ionique (Toxtyper ® ) operant en mode autoMSn demeurent interessante. Ce sont en effet des methodes rapides (
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