POÉSIE ET LITURGIE : LA QUESTION DE LA POSTÉRITÉ

2007 
Apotre du mouvement liturgique dans l'ancienne Yougoslavie, Ivan Merz a cherche dans les oeuvres de plusieurs ecrivains francais, dont plus particulierement des poetes, les elements permettant d'accrediter une these selon laquelle l'experience liturgique ne laisse pas un auteur indifferent. Si ce point de vue merite en soi d'etre discute, ses attendus restent d'actualite. La lecture de trois poemes posterieurs a la soutenance de la these d'Ivan Merz montre que l'influence de la liturgie sur des ecrivains francais reste un fait patent, bien que soumis a des enchainements varies. Le « Chant funebre a la memoire de Jean Gruber », de Jean Cayrol (1911-2005), montre que le poeme aide le temoin oculaire d'un crime de guerre a donner un sens a cet evenement en l'identifiant a la liturgie du martyre. L'« Hymne a Dieu », de Patrice de La Tour du Pin (1911-1975) etablit une correspondance entre la regle de foi, la regle de priere et l'experience poetique. L'extrait d'un « recit » a la fois poetique et iconoclaste de Jean Grosjean (1912-2006) met en evidence a contrario le caractere provisoire et non absolu de la liturgie.
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