Rapport LH/FSH dans le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques

Introduction Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie endocrinienne la plus frequente chez la femme [1] . L’objectif de ce travail est d’evaluer l’apport du rapport LH/FSH dans le diagnostic du SOPK. Patientes & methodes Etude retrospective analytique de 70 femmes suivies pour SOPK au service de Diabetologie-Endocrinologie-Nutrition CHU-Mohamed VI Oujda. Chaque patiente a beneficie d’un examen clinique, de dosages hormonaux et d’une echographie ovarienne entre le 3e et le 5e jour du cycle menstruel. Le diagnostic de SOPK a ete retenu selon les criteres de Rotterdam. Le Rapport LH/FSH eleve a ete retenu si > 2. Resultats L’âge moyen des patientes etait de 24,7 ± 5,7 ans. La testosteronemie moyenne etait de 0,74 ± 0,45 ng/ml. Nos patientes avaient une valeur de LH moyenne de 5,9ui ± 3,9/l et une valeur de la FSH moyenne de 4,7ui ± 1,34/l. Le rapport LH/FSH moyen etait de 1,5 dans le groupe avec SOPK. Il etait correle avec le poids, le score de Ferriman et Gallwey, la testosteronemie et la delta 4-androstenedione. Dans le diagnostic du SOPK, l’aire sous la courbe ROC etait de 0,67 [IC : 0,542-0,880], p = 0,05 pour le rapport LH/FSH. Un cut-off du rapport LH/FSH de 0,96 avait une sensibilite de 57 % et une specificite de 88 %. Conclusion Le rapport LH/FSH etait positivement associe au SOPK et pourrait constituer un marqueur diagnostique.