Transporter et installer le corps dans sa dernière demeure : les premiers contenants mobiles du Néolithique européen (bassin parisien et plaine du Rhin supérieur, Ve millénaire)

2016 
La reconstitution de la tombe initiale reste un objectif de toute etude d’un contexte sepulcral en archeologie. Cependant, a partir de cette reconstitution, quelques etapes des funerailles se laissent percevoir, comme le transport du corps avec l’identification de contenants rigides et mobiles. Cette identification mobilise les outils de l’analyse taphonomique et la reconnaissance des structures. Le cas d’etude retenu correspond a l’apparition des contenants mobiles dans le Neolithique europeen au Ve millenaire dans deux aires culturelles connectees. Si dans les deux cas la volonte de montrer le cadavre pousse a l’emploi de contenants ouverts ou de civieres, dans le bassin parisien c’est l’etape du transport— en procession ?—qui est privilegiee, alors que dans le bassin rhenan l’image du defunt dans la tombe semble particulierement valorisee. Un meme dispositif renvoie ici a une organisation legerement differente des funerailles.
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