Spondyloarthropathies tardives se présentant sous le masque d’une pseudopolyarthrite rhizomélique

2013 
Resume Propos La pseudopolyarthrite rhizomelique (PPR) est une cause tres frequente de corticotherapie au long cours chez les sujets âges. Sa prise en charge est delicate tant au plan diagnostique que therapeutique et de nouvelles recommandations ont ete editees par la Societe britannique de rhumatologie (BSR), incluant en particulier une liste de criteres d’exclusion afin d’eviter autant que possible un traitement initial inutile et non denue de risque. D’un autre cote, les spondyloarthropathies a debut tardif sont des affections inflammatoires du sujet âge, comportant des atteintes axiales et peripheriques variees et des manifestations systemiques marquees. Si des criteres diagnostiques ont ete proposes chez l’adulte jeune ce n’est pas le cas chez le sujet âge, dont le diagnostic reste delicat. Methodes Nous rapportons une serie de huit patients, repondant tous initialement aux criteres de Bird de la PPR mais dont l’evolution est celle d’une PPR « difficile » (a savoir mauvaise reponse therapeutique, poussees multiples, corticodependance…). Resultats Apres un suivi moyen de 2,1 ans, un diagnostic de spondyloarthropathie tardive est fait chez tous ces patients, base sur l’histoire, l’examen clinique et l’imagerie IRM du rachis. Retrospectivement le diagnostic a la presentation initiale est difficile. Chez quatre patients, la mise sous inhibiteurs du TNFα permet de resoudre l’ensemble des plaintes et de sevrer en corticoides. Conclusions Chez les patients avec une PPR dont l’evolution traine ou s’emaille de multiples rechutes ou d’une corticodependance, la possibilite d’une spondyloarthropathie tardive doit etre evoquee. Des criteres diagnostiques precis et valides pour ces patients sont vivement souhaites.
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