La folle course de Charles Le Brun dans le Grand Salon de Vaux-le-Vicomte. La sculpture, entre l’architecture, le dessin et la peinture

2017 
Le Grand Salon de Vaux est un espace complexe, novateur et inacheve. Il semble encore aujourd’hui necessaire de lire son decor de stuc a l’aune des autres arts qui le constituerent, l’architecture et la peinture, et de tenter de lever quelques mysteres, au-dela des idees recues. Notre propos est de lier et de delier ces differents arts, afin de nommer les mains qui dessinerent et executerent les elements sculptes. Le ou les sculpteurs des termes se sont-ils ou non emancipes des dessins du concepteur Charles Le Brun pour s’inserer dans la contrainte de l’architecture de Louis Le Vau ? Ces termes sont ici attribues a Jacques Houzeau, sauf celui de l’Hiver qui l’est a Francois Girardon. Dans le cas des reliefs, nous proposons d’y voir la main de Jean Blanchard, qui suit fidelement les modeles imposes par Le Brun. Entre liberte et contrainte, les liens et affinites entre architecte, peintre et sculpteurs, mis au jour par la lecture des archives, conditionnent la realisation en 1658 de ce programme original et unique.
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