Comparaison de deux méthodes de prélèvement pour le dénombrement des larves de Crassostrea gigas en zone conchylicole

1987 
La numeration des larves d'huitre dans le plancton renseigne les ostreiculteurs sur la date de pose des collecteurs. La technique utilisee est tres ancienne (BOURY, 1928) ; pour chaque station trois prelevements par traits de filets pendant 10 minutes sont effectues : deux en surface (filet 200 et filet 130) et un a 1 metre de profondeur (filet 130). Une methode par pompage avec mesure instantanee du volume d'eau filtree a ete mise au point (prelevements en surface et a 1 metre de profondeur, et retention des veligeres sur filets 200). La comparaison des deux techniques met en evidence l'inadaptation de l'ancienne methode. Le choix de la porosite (70 µm pour les filets 200) est mal adapte a la recolte des larves D (stade 1) dont le nombre peut etre sous estime par un facteur 10 (distension des mailles par la traction sur les filets) ; a l'inverse l'utilisation des filets 130 (porosite 130 µm) lorsque la taille des veligeres augmente, s' accompagne d'une surestimation du nombre de larves par metre cube, (facteur de 1.6 a 2 4). La technique des traits de filets ne permet donc pas de ramener le nombre de larves prelevees a un volume d'eau determine. Les observations par pompage volumetrique montrent que les differents stades larvaires sont plus abondants a 1 m de profondeur de jour (68 % a 90 %), avec une legere tendance a la migration vers la surface la nuit (46 % a 64 %). La numeration des larves dans le plancton pourrait donc etre effectuee par pompage a l'aide d'un seul prelevement par station, a 1 m de profondeur, avec retention sur un filet de porosite 70 µm.
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