Orientalisme savant, orientalisme littéraire. Sept essais sur leur connexion

2017 
Voltaire s’est-il vraiment inspire, dans le chapitre “L’ermite” de Zadig, de l’histoire de Moise et du serviteur de Dieu, racontee dans le Coran ? Quelle est la vraie source de l’adaptation que Goethe propose dans son Divan occidental- oriental du “chant de vengeance” de Ta’abbata Sharran ? Sait-on que Hugo, dans une note des Orientales, donne, a cote de poemes persans et du “pantoum malai”, vingt et un extraits de poetes arabes, que lui a fournis un certain Ernest Fouinet et qui constituent une veritable petite anthologie de la poesie arabe archaique ? Pourquoi la “sentence orientale” de La Peau de chagrin, presentee par Balzac comme “sanscrite”, est-elle non seulement en caracteres arabes, mais encore en arabe ? La piece Antar du Libanais Chekri Ganem n’est-elle pas un parfait exemple de metissage culturel ? Aragon “arabise”-t-il vraiment dans son poeme de jeunesse Bouee, qu’il presentera pres d’un demi-siecle apres comme issu des Fables de Lokman, dans la version de Cherbonneau, et comme le premier maillon d’une chaine conduisant au Fou d’Elsa, par sa remise en cause de la conception du temps ? Six oeuvres et autant de questions sur l’orientalisme litteraire et sa connexion avec l’orientalisme savant. Connexion que l’on retrouve en epilogue dans le septieme essai, consacre a un genre, l’opera, qui prolonge le livre en livret et la litterature en musique, tissant leurs liens a travers l’Europe entiere, souvent en etroite relation avec le contexte historique.
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