Le trou de la vitamine D : pourquoi ne pas supplémenter tous les aliments chez les enfants

2013 
Le rachitisme carentiel du nourrisson a pratiquement disparu en France depuis l’enrichissement systematique des laits infantiles en vitamine D, en 1992. Beaucoup d’arguments suggerent qu’apres cet âge, l’apport total de vitamine D, qu’il soit assure par photosynthese cutanee (en ete) ou par voie orale devrait etre au moins de 1 000 UI/j (25 μg/j). Les apports oraux observes chez les enfants et adolescents aux Etats-Unis (8 μg/j) et dans les pays du nord de l’Europe (5 a 7 μg/j), sont plus eleves que dans les pays du centre et du sud de l’Europe (< 5 μg/j) mais restent insuffisants comparativement au Besoin Nutritionnel Moyen (BNM = 10 μg/j). En France, ils ne sont que de 2 μg/j de 2 a 17 ans. Cette situation oblige a recourir a une supplementation hivernale systematique. Du fait de la mauvaise observance d’une supplementation quotidienne, le Comite de Nutrition de la Societe Francaise de Pediatrie recommande une supplementation orale trimestrielle par une dose de charge de 80 ou 100 000 UI de vitamine D3 administree, l’une en novembre, l’autre au mois de fevrier.
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