Distribution et relations génétiques entre un biotype invasif et un biotype indigène de Bemisia tabaci à l'île de la Réunion

2006 
Une premiere epidemie de TYLCV en 1997 a La Reunion a coincide avec l'augmentation des populations de son insecte vecteur Bemisia tabaci sur les cultures maraicheres (Peterschmitt et al., 1999) alors qu'aucune pullulation de cet insecte n'avait ete signalee depuis sa premiere determination (Bourriquet, 1938). Le sequencage partiel du gene de la cytochrome oxydase I (COI) a permis de distinguer au sein des populations de B. tabaci deux types genetiques : le biotype B cosmopolite tres invasif et suppose recemment introduit puisque retrouve uniquement a La Reunion et a Maurice et un autre indigene car different genetiquement des populations decrites dans le monde et retrouve dans toutes les iles du sud ouest de l'Ocean Indien (Madagascar, Maurice, Reunion, et les archipels des Seychelles et des Comores) que nous avons denomme Ms. Le biotype B est dominant dans tous les bassins maraichers de La Reunion mais ne supplante pas le biotype indigene ailleurs. Ces differences de distribution s'expliqueraient partiellement par des preferences climatiques et de plantes hotes. L'utilisation de 8 marqueurs microsatellites combines a une analyse de statistique bayesienne, nous a permis de comparer la diversite genetique des deux biotypes a la Reunion et de prouver l'existence de populations hybrides. L'introgression preferentielle d'alleles du biotype indigene dans les populations invasives est tres original et pourrait expliquer en sus de ses traits de vie tres favorables a l'origine, la plasticite du biotype B. (Resume d'auteur)
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