Les seniors de moins en moins mobiles, les jeunes toujours plus mobiles : l’évolution de la mobilité résidentielle est-elle paradoxale ?

2008 
Nous recherchons l’influence de certains facteurs exogenes tels l’âge ou le revenu sur la mobilite residentielle et son evolution, ainsi que celle de facteurs plus endogenes comme l’etat du logement ou son statut d’occupation. La mobilite est surtout saisie a travers son corollaire, l’anciennete d’occupation du logement : plus grande est cette anciennete, moins on est mobile. Il apparait que : 1. l’anciennete a augmente de 1984 a 1996 et legerement baisse entre 1996 et 2002. Ce mouvement resulte de deux evolutions opposees. L’anciennete augmente chez les plus de 65 ans et diminue chez les moins de 65 ans, surtout chez les plus jeunes. On observe a la fois davantage d’anciennetes courtes et davantage d’anciennetes longues ; 2. a tout âge et tout niveau de revenu, davantage de ressources diminuent l’anciennete. L’effet est plus fort dans le premier quartile de revenu, ce qui temoigne de contraintes des couts de mobilite ; 3. les locataires en secteur social de l’agglomeration parisienne font exception a cette regle : leur revenu est lie positivement a leur anciennete ; 4. l’augmentation de la mobilite des moins de 65 ans s’observe pour les locataires du secteur libre ; ce l’est moins pour ceux du secteur social ou les proprietaires. Chez les plus de 65 ans la baisse de la mobilite s’observe surtout pour les proprietaires et les locataires du secteur social.
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