Influence of weasel (Mustela nivalis Linnaeus, 1766) odour on spatial behaviour of root voles (Microtus oeconomus Pallas, 1776)

Findings concerning the influence of the odour of the specialized predator Mustela nivalis Linnaeus, 1766, the weasel, on the behaviour of Arvicolidae (voles) suggested that there is an impact on voles' utilization of space. This question was addressed by studying the influence of weasels and their scent on the utilization of space by free- living root voles, Microtus oeconomus Pallas, 1776. Eleven captured voles (6 males and 5 females) were selected for telemetric monitoring over 10 days. After the first 5 days a weasel in a cage was exposed, along with samples of its odour in the form of urine and faeces, at the determined "centre of activity" within the home range of these voles. The sizes of home ranges were compared between experimental and control voles and the former were found to be smaller than the latter following introduction of the predator. However the centres of activity did not shift, and the probabilities of individuals being encountered at them before and after were the same. To try to account for these reactions, a series of laboratory experiments with the same vole species (n = 50) was carried out to study the influence of weasel odour on locomotory activity and on distances from, and numbers of contacts with, the source of the odour. Voles recognized the predator's scent and responded with a level of locomotory activity that was lower, as well as by fewer contacts being made with the source, in the experimental group than in the control group. However, the distances kept from sources of predator odour were no greater than from control sources, and in fact, voles spent more time close to the source than at greater distances. The reaction of a root vole to the presence of a weasel in the home range is therefore not to escape from the range but to reduce the probability of an encounter with this predator by decreasing locomotory activity. Resume : Si l'odeur du predateur specialise Mustela nivalis, Linnaeus, 1766, l'Hermine, influence le comportement des Arvicolidae (campagnols), il faut s'attendre a ce que cette odeur affecte aussi leur utilisation de l'espace. Nous avons donc etudie l'influence d'hermines et de leur odeur sur l'utilisation de l'espace chez des Campagnols nordiques (Microtus oeconomus Pallas, 1776) en nature. Onze campagnols captures (6 mâles et 5 femelles) ont ete choisis pour etre suivis par telemetrie pendant plus de 10 jours. Apres les 5 premiers jours, une hermine dans une cage a ete deposee, de meme que des echantillons de son odeur sous forme d'urine et de feces, dans le « centre d'activite » au sein du domaine des campagnols. La taille des domaines vitaux a ete comparee chez les campagnols experimentaux et les campagnols temoins et les domaines des campagnols experimentaux etaient plus petits apres l'introduction du predateur. Cependant, les centres d'activite sont restes les memes et les probabilites de rencontrer des campagnols a ces endroits sont restees les memes, avant et apres l'introduction du predateur. Pour tenter d'expliquer ces reactions, une serie d'experiences de laboratoire sur la meme espece de campagnol (n = 50) a examine l'influence de l'odeur d'hermine sur l'activite locomotrice et sur le nombre et la distance des contacts avec la source de l'odeur. Les campagnols se sont montres capables de reconnaitre l'odeur du predateur et ils ont reagi en reduisant l'intensite de leur activite a un niveau inferieur a celui des temoins, et en reduisant le nombre de leurs contacts avec la source de l'odeur. Cependant, les distances maintenues avec l'odeur du predateur n'etaient pas plus grandes que les distances maintenues avec une source temoin et les campagnols ont en fait passe plus de temps pres de la source qu'a des distances plus eloignees. La reaction du Campagnol nordique a la presence d'une hermine dans son domaine n'est donc pas une reaction de fuite de son domaine, mais une reaction propre a reduire la probabilite d'une rencontre avec le predateur par diminution de son activite locomotrice. (Traduit par la Redaction) Borowski 1804