Les metastases et lymphomes ovariens

2004 
Resume La frequence des metastases ovariennes (MO) (# 10 % des cancers (K) de l’ovaire), est sans doute sous-estimee, en fonction de la nature du K et des circonstances de decouverte (autopsie, bilan pre-operatoire, castration therapeutique). Elles peuvent etre secondaires a tous les K, en particulier les K mammaires, digestifs (tumeur de Krukenberg) et genitaux. Les methodes d’imagerie sont superposables a celles utilisees devant toute tumeur ovarienne. L’imagerie est peu specifique. Les MO (# 20 % des K du sein, surtout lobulaires), sont souvent unilaterales, solides ou partiellement kystiques. Les MO des K digestifs sont plus frequemment kystiques. La MO d’un adenocarcinome endometrial pose le probleme d’un adenocarcinome utero-tubo-ovarien. Les MO sont isolees ou souvent associees (extension pelvienne epanchements, carcinose peritoneale, adenopathies), parfois decouvertes avant le K. Les lymphomes ovariens (LO) primitifs, exceptionnels, sont essentiellement representes par le L de Burkitt. L’atteinte est souvent unilaterale. La localisation ovarienne d’un L de localisation ganglionnaire initiale est plus frequente, alors souvent bilaterale, avec une extension loco-regionale pelvienne, voire abdominale. En imagerie, la tumeur est en regle generale homogene et solide. Conclusion L’imagerie des MO est peu specifique. Elle permet de suspecter le diagnostic de tumeur maligne, et le contexte clinique oriente vers une possible lesion secondaire. Lors d’un L, la suspicion d’une extension ovarienne permet d’eviter une intervention.
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