Connaissances des modes de transmission et de prévention non vaccinale des infections sexuellement transmissibles chez les consultants en CeGIDD et planning familial

2019 
Introduction Face a l’augmentation des infections sexuellement transmissibles (IST) en France et afin de mieux connaitre les meconnaissances sur les modes de transmission et de prevention des IST nous avons mene une enquete aupres des consultants du CeGIDD et du planning familial (PF). Materiels et methodes Etude transversale, realisee entre fevrier et juin 2017, a partir d’un auto-questionnaire anonymise aupres des consultants du CeGIDD et PF de la ville. Les questions portaient sur le VIH, VHB, syphilis, gonocoque, chlamydia et HPV. Onze questions portaient sur les modes de transmission des IST et 9 questions portaient sur le degre d’efficacite des moyens de prevention. Compte tenu de la distribution des notes, la mediane a ete prise en compte et pour chaque IST les facteurs associes a une note superieure a la mediane ont ete etudies. Resultats Au total, 250 consultants ont renseigne le questionnaire dont 125 femmes, l’âge moyen des repondants etait de 24,7 ans (±9,7), et 156 consultaient au CeGIDD (62,4 %). Concernant le VIH, VHB, syphilis, gonocoque, chlamydia et HPV, les notes medianes : – concernant la transmission etaient respectivement de 8, 5, 3, 7, 4 et 4, – concernant la prevention etaient respectivement de 5 ; 4,5 ; 4 ; 4 ; 4 et 4. La presence d’un antecedent (ATCD) d’IST etait significativement associee a une meilleure connaissance (note superieure a la mediane) concernant les modes de transmission de chlamydia (77,8 % (21/27) versus 47,7 % (103/216), p  = 0,004) et d’HPV (74,1 % (20/27) vs 51,4 % (111/216), p  = 0,039) et de prevention du gonocoque (70,4 % (19/27) vs 49,5 % (107/216), p  = 0,04) et d’HPV (77,8 % (21/27) vs 51,4 % (111/216), p  = 0,009). Un niveau d’etude ≥ au baccalaureat etait associe a une meilleure connaissance (note superieure a la mediane) concernant la transmission du gonocoque (81,5 % (154/189) vs 65,6 % (40/61), p  = 0,01), d’HPV (57,7 % (109/189) vs 37,7 % (23/61), p  = 0,008) et de chlamydia (57,1 % (108/189) vs 29,5 % (18/61), p p  = 0,002), de HPV (59,8 % (113/189) vs 32,8 % (20/61), p  = 0,008) et chlamydia (64,6 % (122/189) vs 32,8 % (20/61), p p  = 0,023). Conclusion Dans cette etude, les consultants au CeGIDD et au PF presentent des lacunes importantes concernant les modes de transmission et de prevention des IST. Les sujets ayant un ATCD d’IST et ayant un niveau d’etudes ≥ au baccalaureat ont de meilleures connaissances bien qu’imparfaites. Le temps de consultation de depistage parait crucial pour parfaire l’information notamment pour les patients avec un niveau d’etude plus bas.
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