Maurice Blanchot ou la matérialité de la langue

2017 
Le mot litteraire,  apparemment , porte un sens identifie. Mais plus il se lit, plus il annonce une sorte d’incomprehension qui montre ses limites et ses faiblesses. L’incomprehension n’est pas une difficulte dans la comprehension lineaire. L’incomprehension suppose en realite une difficulte d’un autre ordre, une difficulte dans l’identification d’une realite intellectuelle, conceptuelle, une difficulte dans la connaissance du mot comme experience interieure. C’est pourquoi, l’incomprehension des mots reveille la pensee et l’etre. Pour les grands ecrivains, ceux qui font œuvre de style, la force du mot est au-dela du mot, au-dela de sa forme acoustique et semantique. C’est ainsi que pour Blanchot les actes de lecture et d’ecriture se fondent en un seul acte. La lecture et l’ecriture se confondent, s’identifient dans une sorte de modulation interieure ou la creation se fait en se faisant.
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