Aurasius mons, cet inconnu…

Le massif de l’Aures est fascinant. Il suffit de se pencher sur les ecrits qui le concernent depuis l’Antiquite pour comprendre ce qu’a suscite cette « forteresse » naturelle. En effet, les attitudes des scientifiques tendent a rendre une histoire ou la part du mythe n’est pas negligeable. La « these »consacree tient a appuyer cette image d’un massif « impenetrable », insoumis et autarcique. Cette vision tend a « mystifier » l’Aures en mettant en exergue sa singularite comme isolat en marge de l’histoire.Il faut dire que cette assertion commence a etre battue en breches. L’elargissement du champ scientifique aux disciplines « speculatives », telles l’archeologie, l’epigraphie, la geographie antique, offre quelques pistes interessantes pour emettre d’autres hypotheses. Ces dernieres sont toujours confortees par des indices materiels disponibles sur le terrain.Cette contribution adopte cette attitude en tentant de defricher le terrain. Toujours est-il, que ce massif maintient son aspect fascinant dans lequel quelques « recoins » meritent de savants eclairages.