Hospitalisation ambulatoire ou classique pour urétérorénoscopie souple laser : valeur prédictive des comorbidités. Résultats préliminaires de l’étude prospective multicentrique du clAFU

2018 
Objectifs En 2017, l’ureterorenoscopie laser est devenue le premier traitement des calculs renaux en France avec 27 150 interventions, dont 13 348 en ambulatoire (49,1 %) ( http://www.scansante.fr/applications/statistiques-activite-mco-par-diagnostique-et-actes?secteur=mco ). Des 2016, le clAFU a debute une etude prospective multicentrique afin d’evaluer les complications infectieuses des ureterorenoscopies. Nous presentons les resultats preliminaires de la valeur predictive des comorbidites pour le choix du type d’hospitalisation. Methodes Nous avons debute une etude observationnelle prospective multicentrique non comparative en juin 2016. Son objectif principal est l’evaluation des complications infectieuses des ureterorenoscopies. La taille de l’echantillon necessaire a ete estimee a 1000 inclusions. Un formulaire exhaustif a ete elabore par le clAFU permettant d’explorer les donnees suivantes : – preoperatoires : comorbidites, caracteristiques des calculs, indication operatoire, ecbu preoperatoire, antibioprophylaxie, hospitalisation ambulatoire ou classique ; – peroperatoires : materiel utilise, ecbu peroperatoire, complications, drainage, duree operatoire ; – postoperatoires : survenue d’un sepsis, ecbu postoperatoire, score de Clavien. Nous avons realise l’analyse de la valeur predictive des comorbidites pour le choix du type d’hospitalisation. Resultats Au total, 415 patients ont ete inclus de juin 2016 au 30 avril 2018, pendant 20 mois par 13 centres. Quatre cents dossiers ont ete pris en compte pour cette analyse. Quinze ont ete exclus pour exces de donnees manquantes. L’analyse preliminaire montre un taux d’hospitalisation ambulatoire de 39 % ( n  = 156) contre 50,5 % en hospitalisation classique ( n  = 202) (10,5 % de donnees manquantes). Au moins une comorbidite est presente pour 181 patients. Les comorbidites les plus frequentes sont : une hta ( n  = 115), un diabete ( n  = 76), hta et diabete associes ( n  = 43). Dans le groupe ambulatoire, 63,4 % ( n  = 99) n’ont aucune comorbidite versus 36,5 % ( n  = 57) ( p Conclusion L’absence de comorbidite incite logiquement a l’hospitalisation ambulatoire. Les pratiques observees en France montrent un taux d’hospitalisation de 49,1 contre 39 % dans notre serie multicentrique. Cette etude doit se poursuivre rigoureusement jusqu’a son terme de 1000 inclusions afin de pouvoir presenter des donnees objectives de nos pratiques aux autorites de tutelle.
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