Stratégie diagnostique des lésions traumatiques du rachis cervical

2004 
Resume Les lesions cervicales post-traumatiques ont une frequence variable en fonction de la violence du traumatisme (3 a 30 %) et augmentent avec l’âge. Les signes cliniques sont souvent trompeurs ce qui justifie un large recours a l’imagerie radiologique. Une strategie fondee sur la clinique, les circonstances traumatiques et l’âge doit permettre un choix raisonne de l’imagerie, stratifie en fonction du risque de lesion traumatique du rachis cervical. Un patient, conscient, sans intoxication, sans signe neurologique focal, sans autre lesion associee et sans cervicalgie spontanee ou provoquee par la palpation des apophyses epineuses ne justifie pas d’examen radiologique. Dans les autres cas, l’imagerie est indispensable et le choix existe entre des radiographies standards et une tomodensitometrie helicoidale. La tomodensitometrie a une meilleure sensibilite que les cliches standards dans la detection des fractures et des luxations cervicales. Elle permet de preciser les lesions constatees sur les cliches standards ou explorer les zones difficiles d’acces (charnieres). Elle est utile en premiere intention chez les patients dont le risque de lesion cervicale est eleve : patient traumatise inconscient, polytraumatises, traumatisme crânien severe, troubles neurologiques focaux, traumatisme a cinetique elevee, âge superieur a 50 ans. L’IRM est un examen de 2 e intention, justifie en cas d’irritation medullaire a TDM normale et en cas de doute sur lesion discoligamentaire ou vasculaire. L’instabilite ligamentaire est depistee par des cliches dynamiques, a distance du traumatisme.
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