Links between weak investment and the slowdown in productivity and potential output growth across the OECD

2016 
The OECD framework for estimating potential output is combined with previous OECD empirical research to analyse the causes of recent weak productivity growth. Current weak labour productivity growth in many OECD countries reflects historically weak contributions from both total factor productivity (TFP) growth and capital deepening. The slowdown in trend productivity growth in the pre-crisis period is mostly explained by a long-established slowdown in TFP growth, but since the crisis, the further deceleration is mainly due to weak capital deepening, a development apparent in practically every OECD country. Much of the weakness in the growth of the capital stock since the financial crisis can be explained by an accelerator response of investment to continued demand weakness, leading in turn to a deterioration in potential output via a hysteresis-like effect. Circumstantial evidence suggests that a misallocation of capital in the pre-crisis period also contributed to the slowdown in capital stock growth, particularly among the most severely affected countries. In many OECD countries, declining government investment as a share of GDP has further exacerbated post-crisis weakness in capital stock growth, both directly and probably indirectly via adverse spillover effects on business investment. Finally, at a time when the use of conventional macro policy instruments has become increasingly constrained, the slower pace of structural reform represents a missed opportunity, not least because more competitionfriendly product market regulation could have boosted both investment and potential growth. Les liens entre la faiblesse de l'investissement et le ralentissement de la croissance de la productivite et de la production potentielle dans l'OCDE Le cadre general de l’OCDE pour l’estimation du potentiel de production est combine a des resultats empiriques anterieurs de l’OCDE pour analyser les causes de la faiblesse recente de la croissance de la productivite. La faible croissance de la productivite du travail de ces dernieres annees reflete des contributions historiquement faibles a la fois de la productivite totale des facteurs (PTF) et de l’intensite capitalistique. Le ralentissement de la croissance tendancielle de la productivite avant la crise est principalement explique par un ralentissement de longue date de la croissance de la PTF ; neanmoins, depuis la crise, l’accentuation de la deceleration s’explique surtout par une plus faible contribution de l’intensite capitalistique, qui s’observe dans pratiquement tous les pays de l’OCDE. Une part substantielle de la faiblesse de la croissance du stock de capital depuis la crise financiere peut s’expliquer par la reponse de l’investissement, via un effet accelerateur, a la faiblesse prolongee de la demande, conduisant a son tour a une deterioration de la production potentielle suivant un effet de type hysterese. Des preuves circonstancielles suggerent qu’une mauvaise allocation du capital avant la crise a aussi contribue au ralentissement de la croissance du stock de capital, notamment parmi les pays les plus severement touches. Dans beaucoup de pays de l’OCDE, la baisse de l’investissement public en point de PIB a encore aggrave la faiblesse post-crise de la croissance du stock de capital, a la fois directement et aussi probablement indirectement via des effets negatifs sur l’investissement des entreprises. Enfin, dans un contexte ou les instruments conventionnels de politiques macroeconomiques sont de plus en plus contraints, le ralentissement du rythme des reformes structurelles represente une opportunite manquee, ne serait-ce qu’en raison du soutien a la fois a l’investissement et a la croissance du potentiel qu’auraient pu fournir des reglementations plus adequates du marche des produits.
    • Correction
    • Source
    • Cite
    • Save
    • Machine Reading By IdeaReader
    0
    References
    12
    Citations
    NaN
    KQI
    []