Distribution spatiale des fourmis arboricoles Hymenoptera : Formycidae dans les systèmes agroforestiers traditionnels du cacao

2012 
A partir de methodes d'analyse spatiale, les caracteristiques de distribution des fourmis ont ete etudiees dans trois exploitations cacaoyeres traditionnelles dans la Region Centre du Cameroun. L'etude a ete menee dans le but d'evaluer (1) l'influence du systeme d'ombrage sur la distribution des fourmis et (2) la dynamique spatiale et temporelle des populations de fourmis sous l'effet d'un traitement insecticide. Pour la realiser, des parcelles de 100 cacaoyers adjacents ont ete delimitees et cartographiees y compris les arbres voisins, qui ont ete identifies a des especes. Des points de coordonnees cartesiennes ont ete attribues et enregistres pour chaque arbre. De plus, la surface horizontale de la couronne a ete estimee pour chaque arbre en mesurant la projection de la couronne au niveau du sol. L'ouverture de la canopee et le pourcentage de lumiere transmis a travers la canopee ont ete estimes en analysant des photographies hemispheriques. Les fourmis ont ete collectees pendant deux cycles de culture consecutifs par une technique de Chemical Knock Down. La loi binomiale negative et des semivariogrammes ont ete utilises pour definir la distnbution des populations de fourmis. Ensuite, une Ponderation inverse a la distance a ete utilisee pour des cartes d'interpolation destinees a localiser des colonies eparses. Les resultats montrent que les populations des especes dominantes comme Oecophyllalonginoda, Tetramoriumaculeatum, Crematogastergabonensis, C. clariventriset C. striatula etaient generalement regroupees et presentaient une forte dependance spatiale. Camponotus acvapimensis qui est une especes sous-dominante commune dans la plupart des agrosystemes a base de cacaoyers etait repartie de facon aleatoire et suivait un effet de pepite pur et simple d'un point de vue spatial. Les cartes d'interpolation spatiale ont montre de fortes correlations entre des densites elevees de populations de O. longinoda et de Caacvapimensis et des zones de luminosite elevee dans les exploitations. A l'oppose, T. aculeatum, C. gabonensis, C. clariventris et C. striatula etaient tres regroupees dans les zones ombragees. L'utilisation de certaines especes comme O. longinoda and T. aculeatuin comme agents de lutte biologique pour la protection des cultures doit prendre en compte l'influence de ces facteurs pour favoriser l'expansion des colonies dans les exploitations cacaoyeres. (Resume d'auteur)
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