Le corps et l'Occident : un survol : Corps et sacré

1995 
Le christianisme primitif dut tracer sa voie dans le paysage de l'Antiquite tardive. Avec constance, il reprit a son compte une tradition biblique du respect du corps. Mais il se demarqua sur un point essentiel de son heritage judaique : rompant avec l'enseignement des rabbins, il ne vit pas le celibat comme une tare, mais en fit au contraire un ideal. Tout en rejetant fermement le gnosticisme, il privilegia par ailleurs la figure de l'ascete qui mortifie son corps pour affaiblir le demon. Au risque de schematiser, on peut dire que l'histoire chretienne conjugue de diverses manieres cette double figure : mefiance a l'egard de son propre corps et soin charitable a l'egard du corps d'autrui
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