PROK1, biomarqueur de l’implantation embryonnaire ?

2013 
Resume Malgre l’amelioration des techniques d’assistance medicale a la procreation (AMP) depuis 30 ans, le taux de grossesse reste toujours limite, avec environ 25 % de grossesses par transfert pour une moyenne de deux embryons transferes. Actuellement, la selection de ces embryons repose sur l’etablissement de scores morphocinetiques, dont l’utilisation exclusive montre ses limites. L’amelioration des taux de grossesse en AMP depend aujourd’hui de l’identification de biomarqueurs utilisables en routine hospitaliere et etroitement correles au potentiel implantatoire des embryons. Parmi ces facteurs, la prokineticine 1 (PROK1) et ses recepteurs (les PROKRs) constituent de nouvelles cibles qui ont reuni au fil des dix dernieres annees des caracteristiques biologiques en rapport direct avec le succes de la grossesse : de la physiologie ovarienne au developpement placentaire en passant par la receptivite endometriale et l’implantation embryonnaire. En AMP, les taux seriques de PROK1 ont ete decrits en 2012 comme significativement associes a la qualite globale de la cohorte embryonnaire, ainsi qu’aux taux de grossesse. Ces donnees recentes attestent du potentiel pronostique de cette cytokine dans le succes de l’implantation et l’evolutivite de la grossesse, et souleve le caractere urgent de l’evaluation de son dosage dans les milieux biologiques associes a chaque ovocyte/embryon afin d’etablir sa correlation avec la survenue d’une grossesse en AMP.
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