Imagerie du petit animal : application à l’endocrinologie

2016 
La medecine factuelle fait appel a des descriptions analytiques realisees selon des criteres scientifiques rigoureux. Idealement, on veut reperer chez le patient un signe pathognomonique quantifiable ou biomarqueur de la maladie et en suivre les variations sous traitement. Souvent, le biomarqueur necessite une analyse destructive du tissu vivant. Les techniques d’imagerie proposent un compromis entre la precision de l’information et l’innocuite de la methode. Idealement, l’image localise et quantifie un parametre precis sans modifier l’equilibre physiologique du sujet. L’interet de l’imagerie du petit animal est triple : – inventer, tester et optimiser des techniques d’imagerie transposables a l’homme ; – decrire l’histoire naturelle d’une pathologie par une approche non invasive, donc repetable au cours du temps ; – obtenir un biomarqueur non invasif de l’efficacite therapeutique. Comparee aux techniques in vitro, l’imagerie paye son caractere non invasif par un accroissement de la complexite et du cout des examens. En outre, une modalite d’imagerie ne donne acces qu’a quelques parametres biologiques a la fois, ce qui est souvent insuffisant. Il est donc important de valider, en amont de la clinique, les nouvelles approches multimodales d’imagerie chez les modeles animaux des pathologies humaines. Dans cet expose, nous presenterons a partir d’un exemple concret les recherches menees dans notre laboratoire en imagerie multimodale (IRM, imagerie optique et 18FDG-TEP) chez un modele murin de paragangliomes lies a une mutation du gene SDHB , et le transfert de l’une d’entre elles en clinique humaine.
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