Intérêts de la polygraphie ventilatoire dans la prise en charge anesthésique

2015 
Introduction Le syndrome d’apnee du sommeil (SAOS) est une pathologie souvent meconnue en preoperatoire, 92 % des chirurgiens et 66 % des anesthesistes ne la depistent pas [1] en France Materiel et methodes etude prospective observationnelle. Etaient inclus : les polygraphies ventilatoires proposees aux patients qui avaient un stop bang superieur ou egal a 4 lors de consultation d’anesthesie pour une intervention en ambulatoire. Les variables recueillies etaient : – la typologie du SAOS (minime, modere, severe) ; – l’attitude therapeutique de l’anesthesiste vis-a-vis de l’intervention programmee (refus, report, surveillance en soin intensif, hospitalisation, ventilation en pression positive continue [PPC]) nocturne ; – le type d’anesthesie loco-regionale (ALR) seule ou associee a une anesthesie generale (AG). Le diagnostic de SAOS etait pose par une polygraphie resmed nox T3 effectuee en ambulatoire et lues par deux medecins anesthesistes reanimateurs formes a la pathologie du sommeil. Analyse statistique descriptive univariee. Resultats du 2 septembre 2014 au 26 mars 2015, nous avons realise 171 polygraphies ventilatoires. Quarante-huit patients (28 %) n’avaient pas de SAOS (IAH  Discussion La polygraphie ventilatoire pour le depistage des SAOS modifie sensiblement la prise en charge anesthesique, ce qui est probablement sous-estime. Lorsqu’il y a une forte suspicion de SAOS, l’ALR est d’emblee privilegiee a la consultation d’anesthesie. La diminution des complications post-operatoires n’a pas pu ete etudiee. La polygraphie ventilatoire a modifie notre prise en charge anesthesique pour 48/171 patients, soit 28 % des cas.
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