P.237 Effets des analogues de la somatostatine et de la rapamycine sur la sécrétion du VEGF par les cellules endocrines tumorales digestives

2009 
Introduction Les cellules endocrines gastroenteropancreatiques ont la particularite d’exprimer de maniere constitutive le VEGF. La conservation de cette propriete par les cellules tumorales qui en derivent joue probablement un role important dans la formation du stroma hypervasculaire caracteristique des tumeurs endocrines digestives. L’objectif de notre travail etait de determiner les effets in vitro des analogues de la somatostatine et de la rapamycine sur la secretion de VEGF par les cellules endocrines tumorales, afin d’evaluer leur eventuel potentiel anti-angiogenique. Materiels et Methodes Trois lignees de cellules endocrines tumorales d’origine murine ont ete utilisees : STC-1, d’origine intestinale, secretant de la somatostatine et INSR3 et INSR9, d’origine pancreatique, secretant des taux variables d’insuline. Les effets de trois agents pharmacologiques : octreotide 10 7  M, rapamycine 11 nM et LY294002 (inhibiteur de PI3kinase) 5 et 15 μM ont ete evalues apres 24 et 48 heures de culture sans serum de veau fœtal. La secretion de VEGF a ete mesuree par ELISA dans le milieu de culture ; les taux d’ARNm du VEGF ont ete evalues par le systeme Quantikine (RD a 15 μM, il entrainait a 48 heures une diminution significative des concentrations de VEGF dans le milieu de culture (respectivement, 51 ± 4 % pour STC-1, 44 ± 6 % pour INSR3 et 23 ± 4 % pour INSR9). Conclusion In vitro , la secretion de VEGF par les cellules endocrines tumorales peut etre diminuee de maniere significative par l’octreotide et par les inhibiteurs de mTOR et de PI3kinase. Ces molecules ont donc un effet anti-angiogenique potentiel, qui pourrait contribuer a expliquer leurs effets therapeutiques.
    • Correction
    • Source
    • Cite
    • Save
    • Machine Reading By IdeaReader
    0
    References
    0
    Citations
    NaN
    KQI
    []