« No Lady Prison didn’t improve me none ». Luttes anti-carcérales et luttes féministes après Attica

2019 
Aux Etats-Unis comme en France, les mouvements de contestation des annees 1960 et 1970 ont connu des relations contrastees, entre autonomisation des espaces de luttes, accords sur le refus de la repression de l’Etat et controverses sur les relations avec les reformes de l’Etat. L’article vise a esquisser une histoire de ces relations en prenant les revoltes des prisons comme point de depart et en analysant la maniere dont des dissensions se sont produites entre des militant.es partageant initialement la denonciation de l’incarceration comme outil repressif. La politisation des violences sexuelles subies par les femmes forme le cadre principal d’expression de ses desaccords. La France et les Etats-Unis connaissent de ce point de vue des trajectoires comparables – les mobilisations contre les violences sexuelles agissant comme un facteur de conflictualite militantes, mais aussi differentes, en raison du poids de l’heritage du racisme et la violence du tournant punitif etats-uniens dans les annees 1970.
    • Correction
    • Source
    • Cite
    • Save
    • Machine Reading By IdeaReader
    0
    References
    0
    Citations
    NaN
    KQI
    []