Le syndrome métabolique et la dystrophie ovarienne

2017 
Objectif Rechercher le syndrome metabolique (SM) chez les patientes ayant une dystrophie ovarienne polykystique (SOPK). Methodes Etude portant sur 30 patientes, en periode d’activite genitale, ayant un SOPK diagnostique selon les criteres de Rotterdam 2003. Toutes ont beneficie d’un examen clinique et d’un bilan biologique recherchant le SM. Resultats Dans notre population de SOPK, l’âge moyen etait de 28,3 ans (extremes : 18–45 ans). L’indice de masse corporelle moyen etait de 33,89 ± 7,51 kg/m 2 . Au total, 66,7 % des patientes etaient obeses avec une obesite grade II dans la majorite des cas (45 % des cas). Le tour de taille (TT) moyen etait de 101,73 ± 15,89 cm, 76,7 % des patientes avaient un TT > 88 cm, attestant de la repartition androide des graisses. Un acanthosis nigricans etait note dans 60 % des cas, temoin d’une insulinoresistance severe. La glycemie a jeun moyenne etait de 4,58 ± 0,66 mmol/L. La mediane des triglycerides etait de 1,1 mmol/L avec des extremes de 0,45–3,9 mmol/L. La cholesterolemie moyenne de nos patientes etait de 4,46 ± 0,63 mmol/L et le HDL cholesterol etait en moyenne de 1,19 ± 0,25 mmol/L. La frequence du SM, selon la classification de la NCEP ATPIII, etait de 34,5 % chez les femmes ayant un SOPK. Parmi lesquelles, 27,58 % presentaient 3 des 5 criteres du NCEP, 3,44 % cumulaient 4 criteres et 3,44 % tous les 5 criteres. Conclusion Les patientes ayant un SOPK ont un risque plus eleve de developper un syndrome metabolique, qui doit etre recherche et traite precocement.
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