Contamination fongique de l’habitat Lorrain : enquête préliminaire au domicile des patients

2014 
Resume But de l’etude Dans les pays occidentaux, la population urbaine passe environ 90 % de son temps dans un lieu ferme. Les differentes politiques energetiques axees sur l’amelioration de l’isolation et des chauffages des habitats ont parfois entraine une modification du point de rosee et un defaut de ventilation. Ces modifications ont abouti a une augmentation de l’humidite favorisant le developpement fongique. Les effets nefastes des moisissures sur la sante sont connus mais le role d’une exposition aigue ou chronique au domicile reste peu etudie. Cette etude a pour objectif de presenter le niveau de contamination fongique des logements de patient en Lorraine realise par une conseillere medicale en environnement interieur (CMEI). Resultats Ils ont montre une mediane de contamination a 195 UFC/m 3  d’air avec un taux d’humidite relatif de 52,4 % et une temperature de 21,4 °C. Elle n’est pas significativement differente dans les logements presentant de l’humidite et/ou un defaut de ventilation. Les genres les plus frequemment retrouves sont les Aspergillus puis les Penicillium puis Alternaria , Cladosporium connus pour avoir des effets allergenes ou infectieux. Conclusion Le manque de standardisation des mesures rend la comparaison des etudes difficiles mais une norme ISO est apparue recemment. L’ensemble des meta-analyses synthetisees dans le guideline de l’Organisation mondiale de la sante confirme que l’exposition aux moisissures entraine un risque pour la sante, en particulier respiratoire. L’amelioration des connaissances et l’education a la qualite de l’air interieur par les CMEI pourraient aider a la prise en charge des patients en particulier allergiques.
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