Immune and nutritional effects of early enteral nutrition after major abdominal operations

1996 
But : Etudier les effets de la nutrition enterale postoperatoire precoce enrichie en arginine, en ARN, et en acides gras Ω-3 sur les parametres immunologiques et nutritionnels apres chirurgie programmee pour cancer de l'estomac ou du pancreas a visee curatrice. Type d'etude : Randomisee, controlee. Provenance : Hopital universitaire, Italie. Patients : Soixante parmi 78 patients consecutifs operes d'un cancer de l'estomac ou du pancreas. Methodes : Apres tirage au sort les patients ont ete repartis en trois groupes (n = 20 chacun) selon le type de nutrition postoperatoire : nutrition enterale standard, meme type d'apport mais enrichi en arginine, en ARN, et en acides gras Ω-3, ou nutrition parenterale totale. Le but etait d'apporter quotidiennement chez tous les patients 25 kcal (105 kJ) et 0,25 g d'azote/kg. Principaux criteres de jugement : Les concentrations seriques d'immunoglobulines, d'albumine, de transferrine, de prealbumine, de la proteine porteuse du retinol (PPR) ; l'activite cholinesterasique ; l'amaigrissement, la duree de l'intervention, les pertes sanguines peroperatoires ; les transfusions sanguines ; les reponses d'hypersensibilite retardee ; le nombre des differents types de lymphocytes, la capacite phagocytaire des monocytes, le nombre de recepteurs plasmatiques de l'interleukine-2 (IL-2), la concentration plasmatique de l'interleukine-6 (IL-6), les complications infectieuses postoperatoires et les scores de sepsis. Resultats : Tous les patients sauf un ont eu un programme de nutrition enterale complet. Dans tous les groupes une diminution significative des variables a la fois nutritionnelles et immunologiques a ete observee en postoperatoire. A J4 et J8 postoperatoires la concentration de prealbumine (p < 0,05), la concentration de PPR (p < 0,05), les reponses d'hypersensibilite retardee (p < 0,02), la capacite phagocytaire des monocytes (p < 0,005) et la concentration de recepteurs plasmatiques de l'IL-2 (p < 0,05) se sont mieux corrigees dans le groupe des patients dont le regime avait ete enrichi. Le pourcentage de complications infectieuses postoperatoires n'etait pas different dans les trois groupes mais les infections etaient moins severes dans le groupe des patients dont le r'egime avait ete enrichi (p < 0,005). Conclusion : La nutrition enterale precoce a ete bien toleree. Les patients ayant eu un regime enrichi ont recouvre plus rapidement que ceux des deux autres groupes leur etat a la fois nutritionnel et immunologique.
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