État des lieux du ressenti et des pratiques des gynécologues-obstétriciens face au dépistage prénatal non invasif en France

2017 
Resume Objectifs Evaluer le ressenti et les pratiques des gynecologues-obstetriciens francais face au depistage prenatal non invasif (DPNI) avant la sortie des recommandations de la Haute Autorite de sante (HAS). Methode Etude descriptive, declarative et transversale, analysant le ressenti et les pratiques des gynecologues-obstetriciens adherents au College national des gynecologues et obstetriciens francais (CNGOF) en France entre fevrier et mai 2017 a l’aide d’un questionnaire en ligne. Le ressenti des praticiens face a plusieurs situations cliniques etait auto-evalue a l’aide d’une echelle numerique allant de 1 a 10. Ce ressenti etait classe en « bon » (notes de 6 a 10) ou « mauvais » (notes de 1 a 5). Resultats Au total, 529 praticiens des 1812 (29,2 %) adherents au CNGOF ont repondu au questionnaire en ligne. Un « bon » ressenti etait retrouve par plus de 65 % des praticiens audites. Le ressenti etait significativement meilleur pour les obstetriciens, les echographistes ( p p  = 0,003). Les situations ou le praticien declarait proposer de facon systematique le DPNI aux patientes etaient les risques superieurs a 1/250 (70,9 %), entre 1/250 et 1/500 (59,4 %), superieurs a 1/250 associes a des antecedents de fausses couches spontanees et/ou de mort fœtale in utero (66 %), superieurs a 1/250 associes a une grossesse issue de PMA (68,3 %), l’antecedent d’aneuploidie fœtale (54 %), l’existence d’un parent porteur d’une translocation robertsonienne (51,6 %). Conclusion Cette etude met en evidence un « bon » ressenti global des praticiens face au DPNI.
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