Impact des adipokines dans la caractérisation du syndrome métabolique chez le sujet Algérien obèse et diabétique de type 2

Introduction L’expansion de la masse grasse corporelle (MGC) est correlee a un ensemble de troubles qui alterent l’homeostasie energetique et hemodynamique. Cette constellation de desordres est mediee par l’insulinoresistance, les dyslipidemies et plus recemment par les adipokines. Objectifs Recherche d’associations entre les marqueurs du syndrome metabolique et les troubles de secretion de la leptine, de l’adiponectine et de la resistine durant les phases de surpoids, d’obesite et du diabete de type 2. Patients et methodes Au total, 240 sujets adultes on ete repartis en 3 groupes apparies selon l’âge, le sexe et la valeur de leur IMC ; en surpoids (SP), obeses (OB) et diabetiques (DB). Chez l’ensemble de sujets, nous avons recherche la presence d’un syndrome metabolique selon les criteres de la NCEP/ATPIII. L’insulinoresistance a ete evaluee par le modele HOMA. Les parametres metaboliques ont ete determines sur automate Cobas ® . Les adipokines (leptine, adiponectine, resistine) par methode immuno-enzymatique. Resultats Le flux de production des adipokines est influence majoritairement par la dynamique du tissu adipeux et l’etat d’insulinoresistance. L’accroissement de la MGC chez les sujets OB et SP est correle positivement a l’augmentation des taux seriques en leptine, alors que ceux de l’adiponectine sont diminues. La secretion de la resistine suit l’evolution de la leptine. Conclusion Il ressort de l’ensemble des donnees experimentales biologiques de cette etude, que les adipokines peuvent etre considerees comme des biomarqueurs dysmetaboliques pertinents dans le diagnostic du risque cardiovasculaire chez les sujets en surpoids et obeses.