Assets and Liabilities: When Do They Exist?

2019 
In this paper, we investigate whether the current references to probability in standard setters' conceptual definitions of assets and liabilities cause individuals to believe that the probability of a future transfer of economic benefits must be above some meaningful threshold for an asset or a liability to exist—a belief that is contrary to standard setters' intent. Results of multiple experiments indicate that the majority of individuals do use a high probability threshold to determine asset existence, whereas for liabilities the majority use a very low threshold. Thus, even under ceteris paribus conditions, liabilities are more frequently judged to exist than assets—a phenomenon analogous to accounting conservatism, as has been discussed in terms of the performance statement. These findings are robust to variation in formal training and in type of liability, and cannot be explained by alternative approaches to judging existence. Consistent with standard setters' intentions, results also suggest that their proposed changes to the definitions of assets and liabilities—changes that attempt to clarify the intended role of probability—do cause a greater proportion of participants to indicate that the relevant financial statement element (asset or liability) exists, relative to participants with no definition. Our study provides important insights for standard setters as they continue work on their missions to update their Conceptual Frameworks and for researchers regarding the role of conservatism on the balance sheet. Actifs et passifs : quand existent‐ils ? Les auteures se demandent si les references actuelles a la notion de probabilite dans les definitions conceptuelles des actifs et des passifs formulees par les normalisateurs peuvent laisser croire que la probabilite qu'un transfert futur d'avantages economiques se produise doit depasser un certain seuil pour qu'un actif ou un passif existe — interpretation qui irait a l'encontre de l'intention des normalisateurs. Les resultats de multiples experiences revelent que les gens utilisent pour la plupart un seuil de probabilite eleve pour etablir l'existence d'un actif, alors qu'ils utilisent majoritairement un seuil tres bas dans le cas d'un passif. En consequence, meme lorsque toute chose est egale par ailleurs, l'existence d'un passif est plus souvent etablie que celle d'un actif — un phenomene analogue a la prudence comptable envisagee sous l'angle de l’etat de la performance. Ces observations resistent a la variation de la formation structuree et de la nature du passif, et elles ne peuvent pas s'expliquer par le recours a d'autres methodes d’evaluation de l'existence d'un actif ou d'un passif. Conformement aux intentions des normalisateurs, les resultats semblent aussi indiquer que les modifications que ces derniers proposent aux definitions des actifs et des passifs — dans le but de clarifier le role devant etre attribue a la probabilite — amenent effectivement davantage de participants a confirmer l'existence de l’element pertinent (actif ou passif) des etats financiers, comparativement a ce qui est observe chez les participants a qui aucune definition n'est fournie. Les indications livrees par l’etude des auteures sont importantes pour les normalisateurs, dans la poursuite du travail qui leur incombe de mettre a jour leurs cadres conceptuels, et pour les chercheurs, en ce qui a trait au role de la prudence au bilan.
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