Impact de la TEP à la choline dans la prise en charge des récidives biochimiques après traitement localisé des cancers de prostate

2014 
Objectif La ( 18 F)-fluorocholine est un traceur qui se caracterise par une excellente sensibilite et specificite dans les cancers de la prostate en recidive biolchimique apres traitement local. L’objectif de cette etude prospective etait de preciser le site de rechute et d’evaluer l’impact de cet examen dans la decision therapeutique. Materiel et methodes Entre novembre 2012 et avril 2014, 63 patients en situation de recidive biochimique apres traitement local (chirurgie exclusive [16 %], chirurgie et radiotherapie de la loge [25 %], radiotherapie sur prostate en place avec ou sans hormonotherapie [59 %]) ont beneficie d’une tomographie par emission de positons (TEP) a la choline. Resultats Pour 47 patients, la TEP a la choline a detecte une recidive (75 %). Pour 32 patients, la recidive a ete mise en evidence sur un seul site (50,8 %), pour 12 locale (19 %), pour 15 ganglionnaire dans une seule aire pelvienne ou lombo-aortique (24 %), pour un ganglionnaire mediastinale isolee, prouvee par biopsie (1 %), pour quatre osseuse et unique (6 %). Pour 15 patients (24 %), il s’agissait d’une recidive multisite (locale, ganglionnaire, metastatique) et chez trois cet examen a permis de diagnostiquer un second cancer. Le resultat de la TEP a la choline a motive une modification de l’attitude therapeutique initialement prevue chez 20 patients (32 %), dont 17 (27 %) pour lesquels un traitement du seul site de recidive a ete retenu, pour 14 l’irradiation du site ganglionnaire recidivant, pour deux un traitement par ultrasons focalise, et pour une radiotherapie stereotaxique vertebrale sur localisation unique. Conclusions Ces resultats confirment l’interet de la TEP a la choline, avec un taux de positivite eleve (75 %). Cette recidive est identifiee sur un seul territoire chez 51 % des patients avec pour consequence de modifier le choix therapeutique, et la realisation d’un traitement focalise chez 27 % des patients, permettant d’eviter ou de differer une hormonotherapie.
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