Interet de l’IRM apres injection de particules superparamagnetiques (Sinerem®) dans l’etude des nephropathies sur reins natifs et transplantes : resultats preliminaires

Objectifs Evaluation de l’IRM apres injection de Sinerem® dans le diagnostic et la caracterisation des nephropathies sur reins natifs et transplantes. Materiels et methodes Etude portant sur 12 patients suspects de glomerulopathie proliferative (n = 7) ou de rejet de greffon (n = 5) devant beneficier d’une biopsie renale. Realisation de deux sessions IRM (1,5T) en ponderation Tl, T2 et T2* avant et 72h apres injection intra-veineuse de Sinerem ® (1,7-2,6 mg de fer/kg). Analyse quantitative du signal au niveau du cortex et des medullaires interne et externe. Etude histologique sur prelevement biopsique avec comptage macrophagique, coloration de Perls, immunomarquage alpha-actine. Resultats Une atteinte inflammatoire active etait diagnostiquee chez 6 patients : glomerulopathie inflammatoire (> 5 macrophage/ mm 2 , n = 3), rejet de greffon (n = 3). Chez ces patients, on observait une chute de signal diffuse (≥ 35 %), correlee au nombre de macrophage au niveau du cortex (p =. 05). Parmi les atteintes non inflammatoires, on retrouvait 3 reins normaux ne montrant pas de chute de signal et 3 necroses tubulaires aigues, sieges d’une chute de signal massive (50 %) strictement localisee a la medullaire. Conclusion L’IRM apres injection d’USPIO semble permettre la differenciation entre nephropathies inflammatoires et non-inflammatoires, et la caracterisation des necroses tubulaires aigues.